Quand arrive l'été, de nombreux franchisés du secteur de l'enfance sont confrontés à un problème : le besoin en animateurs. En effet, avec les vacances scolaires, la demande augmente. Pour pouvoir augmenter son activité, une entreprise franchisée doit faire appel à des saisonniers. Nous faisons ici le point sur les 5 aspects d'un bon animateur.
1. La personnalité d'abord
Un bon animateur est comme un bon franchisé : il est guidé par la motivation et la passion avant tout. Comme un bon franchiseur se doit de laisser son feeling le guider dans son processus de recrutement, un chef d'entreprise doit s'intéresser autant aux qualités humaines qu'aux compétences de ses salariés. Dans un métier qui repose autant sur le contact, c'est doublement important.
2. Des compétences à ne pas négliger
Dans le cadre des activités d'une entreprise franchisée, les compétences nécessaires à l'animateur dépendent fortement du concept développé par l'enseigne. La sensibilité aux enfants, l'adaptabilité aux tranches d'âge, des connaissances de base en matière de sécurité et d'hygiène sont importantes. L'expérience de l'animation est bien entendu un avantage. En plus de cela, une bonne capacité de communication avec les parents n'est pas à négliger, de même que l'esprit d'équipe, vital pour bien travailler au sein de l'entreprise.
3. Le BAFA évidemment ?
Le brevet d'aptitude aux fonctions d'animateur en accueil collectif de mineurs (BAFA) est le diplôme nécessaire pour encadrer enfants et adolescents de moins de 18 ans. Cependant, il n'est pas nécessaire que tous les animateurs embauchés en soient titulaires. La loi prévoit un nombre minimum d'animateurs en fonction du nombre et de l'âge des mineurs accueillis : un animateur pour 8 enfants de moins de 6 ans (et un animateur pour 12 enfants de 6 ans et plus) pour les accueils de loisirs avec ou sans hébergement. Ce nombre diffère pour les accueils préscolaires et postscolaires : un animateur pour 10 enfants de moins de 6 ans, ou pour 14 enfants de 6 ans et plus. Cependant il faut savoir que seule la moitié de l'équipe d'animateurs doit être titulaire du BAFA.
4. Les journées job d'été
Le CIDJ (centre d'information et de documentation jeunesse) organise chaque année une vaste opération « jobs d'été », qui propose aux jeunes de rencontrer les entreprises de leur région. Le site www.jobs-ete.com contient tous les détails. Pour un franchisé du secteur, il peut être intéressant de contacter le CIDJ pour proposer ses offres d'emplois saisonniers.
5. Une rémunération attractive
Un certain nombre d'employeurs souhaitent employer de saisonniers comme ils pourraient recruter des stagiaires. Si cela se fait dans le cadre de la loi, ce n'est évidemment pas répréhensible, mais une telle attitude peut être contraire à l'intérêt d'une entreprise. En effet, les jeunes sont comme tous les salariés : ils vont vers les postes qui sont le mieux rémunérés. Bien entendu, l'acquisition d'expérience est un plus pour tous les jeunes sur le marché de l'emploi, mais cela ne doit pas être le seul argument d'un employeur.
La Rédaction, Franchise Enfants ©